samedi 1 septembre 2007

ma série pour ados de 13 ans préférée



THE O.C. SAISON 1 ÉPISODE 4: THE DÉBUT

Le génie de la première saison de the O.C. (Newport Beach pour les acharnés qui ont réussis à voir la série en France) vient de la perfection du casting, de la simplicité naïve de l'intrigue et de l'humour que Josh Schwartz insuffle à beaucoup d'épisodes. Elements qui d'ailleurs disparaissent mystérieusement dès la seconde saison...
Dans The Debut, la trop belle Mischa Barton enfile la plus érotique des robes, une espèce de robe de bal agrémentée de bretelles de soutien-gorge dans le dos, et change d'avis 75 fois avant d'aller au bal des débutantes. Cette version wasp de notre bon vieux univers Neuilly-rallye-bourgeoisie a la saveur américaine d'une pub Ralph Lauren, le goût d'un Marlboro menthol light et un doux parfum adolescent Calvin Klein. Ryan, le gars des bas-fonds, "Chino" comme le surnomme le quaterback d'Orange County (oc) est épris d'elle mais son orgueil de mâle viril de 16 ans (ajoutez 7 pour l'acteur jouant le rôle) l'empêche d'exprimer son affection. Mais dans ce conte de fée à conduite assistée, le dur enfile sa veste de chef d'orchestre et ses gants de Mickey pour entamer un pas de valse. Tout cela finit en bagarre générale dans le saloon... Et toute cette première saison suit plutôt scrupuleusement ce schéma quasi-musical: Mischa pleure, Mischa a une belle robe, Ryan grogne, Ryan se calme, une fête est organisée et tout finit en pugilat ou consternation générale. Les boutades et chassé-croisés de leurs amis apportant le ressort comique indispensable. L'hautaine et superficielle Summer harcelée par Seth Cohen, un Woody Allen sauce 85, incarnation même du nerd. Tout cela se résume à une farce médiévale, la princesse, le paysan, le bouffon, la servante; c'est tout le schéma du théatre classique en série pour teenagers. Ces petits adultes conduisent de grosses bagnoles et sombrent dans la folie, la violence, l'alcool, fuguent, pratiquent la bigamie mais goûtent assez peu le sexe (âge oblige bien sûr). Le monde magique de O.C. nous plonge dans un glamour rétro hollywoodien où le mal vient toujours des banlieues, la brutalité est de naissance et les mexicains sont très pauvres. Comme un retour aux années 50 avec tout ce que cela comprend de préjugés. Et cet épisode en est le parangon dans son décorum parfait et sa jeunesse blond and beautiful!! Barbie est une alcoolique anorexique et Ken un déliquant mineur avec un collier ras de cou, welcome to the O.C.!

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